"La mort d’Alfonso Cano a été confirmée. Nous avons porté le coup le plus sévère de toute son histoire à cette organisation", a déclaré le président colombien, dans une allocution télévisée au cours de la nuit de vendredi à samedi, ajoutant que "la porte du dialogue n’est pas verrouillée".
"J’insiste toutefois sur l’exigence de signaux très clairs, en particulier que cesse le terrorisme", a souligné le chef de l’Etat au pouvoir depuis août 2010.
Il a fait savoir que la guérilla était "politiquement vaincue, car 95 pc de la population la rejette" et "militairement de plus en plus affaiblie".
La mort de Cano, qui avait rejoint les FARC à la fin des années 70, survient après celle, en septembre 2010, de Jorge Briceno alias "Mono Jojoy", son chef militaire.
Selon le ministère de la Défense, les FARC, financés en partie grâce au trafic de cocaïne, disposeraient encore d’environ 8.000 combattants.