Sans se prononcer sur le texte adopté lundi par le Sénat, le dirigeant conservateur a souligné la nécessité pour l’Europe de renforcer ses liens avec la Turquie, aujourd’hui très en colère contre la France.
"Je crois que le fait que le peuple arménien a été victime d’atrocités, cela doit être dit", a reconnu David Cameron, devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en réponse à la question d’une députée turque.
"Je crois également que nous devons vivre dans le présent et nous employer à ce que la Turquie et les pays de l’Union européenne puissent forger des liens plus forts", a-t-il toutefois ajouté.
Rappelant que la Turquie était l’alliée des Européens dans leur combat contre le terrorisme et la menace nucléaire au Proche-Orient, David Cameron a estimé qu’il fallait "faire en sorte que la Turquie puisse devenir membre (de l’Union européenne".
Le président français, Nicolas Sarkozy, y est au contraire opposé.
L’Elysée a fait savoir mardi que la loi sur la pénalisation de la négation des génocide serait promulguée dans les quinze jours.