Le Portugal n’a pas besoin d’un renforcement du plan d’aide (président de l’Eurogroupe)

Le Portugal n’a pas besoin d’un renforcement du plan d’aide accordé par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), a estimé mercredi à Lisbonne Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

"Je ne pense pas que le Portugal aura besoin d’une aide allant au-delà des 78 milliards d’euros", montant du plan d’aide conclu en mai dernier avec l’UE et le FMI, a déclaré M. Juncker, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho.

Pour Jean-Claude Juncker, "certains ajustements techniques seront nécessaires, mais je ne peux pas dire que nous serons favorables à un ralentissement des efforts ou à débloquer plus d’argent. Les objectifs doivent être respectés", a-t-il dit.

Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, qui a souligné qu’"il n’y aura jamais d’euro sans le Portugal", s’est dit "très satisfait des efforts du Portugal".

Pour sa part, Passos Coelho, qui a indiqué récemment que son pays allait demander des "ajustements" qui puissent apporter plus de "flexibilité" au programme de rigueur et de réformes négocié avec la Troïka, a tenu à préciser qu’"il ne s’agit aucunement d’une renégociation des montants, des objectifs ou des délais".

"Le Portugal est en train d’appliquer son programme et réaffirme que tous ses objectifs seront intégralement atteints", a affirmé le chef du gouvernement de centre droit.

Sous assistance financière de l’UE et du FMI depuis mai dernier, le Portugal s’est engagé à mettre en oeuvre un vaste programme de rigueur et de réformes sur trois ans dans le but d’assainir ses finances publiques et relancer son économie.

La troïka représentant les créanciers du Portugal a entamé lundi sa deuxième mission d’évaluation trimestrielle afin de veiller à la mise en oeuvre du plan d’aide internationale accordée à Lisbonne.

Les représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI, dont la mission durera environ deux semaines, devront faire le point avec les autorités portugaises sur "le travail réalisé jusqu’ici et la planification des trimestres suivants" et décider du déblocage d’une troisième tranche d’un montant d’environ 8 milliards d’euros dans le cadre de l’aide globale accordée au pays.

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