"L’inscription d’une règle d’or correspond au renforcement de la crédibilité des engagements pris", a dit Passos Coelho lors d’un débat au Parlement consacré aux conclusions du dernier sommet européen de Bruxelles.
Lors de ce sommet, les pays de l’Union européenne à l’exception de la Grande-Bretagne, se sont mis d’accord sur des sanctions presque automatiques contre les Etats laxistes en cas de dérapage des finances publiques et des "règles d’or" imposant le retour à un quasi-équilibre budgétaire afin de renforcer la discipline budgétaire de la zone euro.
"Nous ne pouvons continuer de sommet en sommet à annoncer des engagements qui finissent par ne pas être tenus. Les accords doivent être respectés", a souligné le chef du gouvernement de droite.
Le Parti socialiste portugais, principale force d’opposition, s’est jusqu’à présent montré réticent à l’inscription d’une règle d’or dans la Constitution mais n’a pas exclu de participer à un débat sur cette question.
Le Portugal, troisième pays de la zone euro après la Grèce et l’Irlande a avoir reçu une aide financière exceptionnelle, a obtenu du Fonds monétaire international et de ses partenaires européens un prêt de 78 milliards d’euros en échange d’un vaste programme d’austérité et de réformes.