Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, progressait, quant à lui, de 0,81% à 103,02 dollars.
Le marché pétrolier continue d’être caractérisé par une lutte acharnée entre les préoccupations relatives à la demande et celles concernant les ruptures d’approvisionnement, estiment des analystes.
Les cours du pétrole avaient plongé après la révision à la baisse par le Fonds monétaire international (FMI) de son estimation de croissance mondiale pour 2022, liée aux conséquences du conflit en Ukraine.
Mais ils remontaient avec la chute inattendue des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis qui ont fondu de 8,02 millions de barils durant la semaine achevée le 15 avril, ou encore au gré des nouvelles de perturbations de la production venant de Libye.
La Compagnie nationale de pétrole du pays (NOC) a annoncé l’arrêt des opérations dans deux importants terminaux pétroliers et la fermeture de plusieurs champs, entraînant des pertes de plus de 600.000 barils par jour, soit la moitié de la production quotidienne.