Le parfum du chaos électoral de 2000 plane une nouvelle fois sur la Floride

Deux jours après la réélection de Barack Obama, les résultats en Floride n’étaient toujours pas connus jeudi en raison du faible écart entre les deux candidats et de multiples dysfonctionnements dans l’organisation du scrutin orchestrés, selon des experts, par les républicains.

Mais contrairement à la présidentielle de 2000 opposant Al Gore à George W. Bush, les résultats de Floride importent peu car le président sortant a largement emporté l’élection de mardi face à son rival républicain Mitt Romney.

Du reste, un conseiller de ce dernier a même à demi-mot reconnu jeudi la défaite de son camp en Floride, avant même la fin du décompte des bulletins de vote. "On pensait (…) avoir fait ce qu’il fallait pour gagner. Clairement, ce n’est pas le cas", a déclaré Brett Doster, conseiller de la campagne Romney pour la Floride, dans un communiqué cité par le Miami Herald.

Le chef des démocrates de Floride, Rod Smith, a lui assuré dans un communiqué que M. Obama a remporté l’Etat.

Selon les résultats provisoires jeudi à la mi-journée, Barack Obama comptait moins de 56.000 voix d’avance sur Mitt Romney. Crédité de 49,9% des suffrages, il était talonné par son rival (49,24%).

Sur le site internet de la commission électorale, il n’y avait toutefois aucune indication du nombre de bulletins de vote restant à dépouiller. Trois derniers comtés sur les 67 de cet Etat comptant 11,9 millions d’électeurs, devaient communiquer leurs résultats samedi midi au plus tard, ont précisé les autorités locales à l’AFP.

En 2000, il avait fallu un mois en Floride et une décision de justice pour savoir qui, de George W. Bush ou d’Al Gore, l’avait emporté. L’Etat, très courtisé en raison de ses 29 grands électeurs, avait alors scellé le sort de la présidentielle remportée par le républicain.

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