Le nouveau dirigeant espagnol entame samedi une tournée européenne

Le nouveau chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, débutera samedi à Paris une tournée européenne qui doit le conduire ensuite à Bruxelles, Berlin et Lisbonne, ont annoncé jeudi ses services dans un communiqué.

"Avec cet agenda européen bien rempli, Pedro Sanchez veut faire comprendre à ses partenaires que l’Espagne recommence à avoir un rôle actif pour construire une Union plus forte et solidaire", a indiqué le communiqué.

M. Sanchez rencontrera le président français Emmanuel Macron à Paris samedi, avant de participer dimanche à Bruxelles au sommet européen sur les migrations et l’asile convoqué à la dernière minute par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Il rencontrera la chancelière allemande Angela Merkel mardi à Berlin.

Ses discussions avec Mme Merkel, affaiblie politiquement après 13 années au pouvoir, se tiendront au moment où elle se trouve sous forte pression dans son pays sur la question migratoire.

Après le Conseil européen des 28 et 29 juin, M. Sanchez ira rencontrer à Lisbonne le Premier ministre portugais Antonio Costa.

A travers son communiqué, il a promis de "travailler étroitement avec ses partenaires pour être à la tête de la recherche de réponses aux grands défis auxquels l’Union fait face", citant prioritairement "les mouvements migratoires, la récupération et consolidation des droits sociaux et le renforcement de l’Etat providence".

M. Sanchez est entré en fonctions le 2 juin, après le vote d’une motion de censure socialiste ayant renversé le conservateur Mariano Rajoy, coulé par la condamnation de son parti dans un méga-procès pour corruption.

Ces six dernières années, M. Rajoy n’avait exercé qu’un rôle discret sur la scène européenne.

Alors que plusieurs pays européens ont adopté une ligne dure contre l’accueil des réfugiés, M. Sanchez a marqué les esprits peu après son arrivée au pouvoir en acceptant que le navire Aquarius puisse accoster le 17 juin dans le port espagnol de Valence, avec 630 migrants à bord, après le refus de Malte et de l’Italie de les accueillir.

Son gouvernement socialiste a annoncé qu’il restaurerait l’accès à la santé publique pour les étrangers sans papiers.

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