Le Maroc commémore le 14è anniversaire de la disparition de Feu le roi Hassan II

Le peuple marocain commémore, mercredi 9 Rabii II 1434 de l’Hégire, le 14-ème anniversaire de la disparition de Feu le roi Hassan II, une occasion de se remémorer le génie et lœuvre du fondateur du Maroc moderne.

Cet anniversaire offre en effet l’opportunité de tirer les enseignements de près de quatre décennies de règne, pendant lesquelles le défunt Souverain a su, grâce à sa sagesse et sa clairvoyance, instaurer les principes régissant la vie politique nationale, en privilégiant le dialogue et l’esprit de consensus dans sa manière d’appréhender les différentes questions internes. Une mission d’autant plus délicate, au vu du contexte marqué par des difficultés inhérents à un Maroc fraîchement affranchi du colonialisme, et par un environnement international et régional en proie aux antagonismes idéologiques et aux convoitises hégémonistes diverses, mais que le défunt Souverain a su mener avec brio pour raffermir la stabilité du pays, enclencher une dynamique de développement et jeter les bases d’un projet sociétal démocratique et moderniste.

Parallèlement, Feu Hassan II, compagnon de lutte de son père Feu Mohammed V, héros de l’indépendance, a oeuvré pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, permettant notamment, grâce à la Marche Verte la récupération des provinces du Sud, une épopée inscrite en lettres d’or dans les annales de l’histoire de l’humanité comme une démarche et modèle de règlement des différends de manière pacifique.

Sur la scène internationale, Feu Hassan II a conduit une politique étrangère plaidant pour les principes de modération, de tolérance et de règlement pacifique des différends, dans le cadre de la légalité internationale, et en prônant la cohabitation et le dialogue entre les différentes cultures et religions, une approche qui n’a cessé de gagner en crédibilité et en poids auprès des différents nations et acteurs internationaux.

Il s’agissait d’une politique avant-gardiste puisque ce sont les principes qui la sous-tendaient qui jouissent, aujourd’hui, de plus de reconnaissance et priment dans les efforts consentis pour le règlement des conflits majeurs. Il convient de mettre en exergue, à ce propos, la position du Souverain, en faveur du dialogue et du rapprochement pour résoudre l’épineuse question palestinienne.

L’anniversaire du décès du souverain nous offre donc l’occasion de procéder à une lecture profonde de son oeuvre. On y découvre que l’exception marocaine procède de la cohésion d’une nation qui sait, dans les moments difficiles, gérer, à la faveur de la symbiose existant entre le trône et le peuple, ses différences et s’unir autour de ses constantes en poursuinat le combat pour le développement socio-économique et la démocratie.

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