"Le Liban est fermement résolu à ne prendre position pour personne en Syrie. Pour notre propre stabilité et notre sécurité, le Liban n’interférera d’aucune manière dans les affaires internes de la Syrie", a expliqué le Premier ministre libanais, lors d’une conférence de presse avec son homologue bulgare, Boïko Borissov.
"Nous espérons que la communauté internationale comprendra la position du Liban, dans ce moment extrêmement difficile et délicate", a ajouté Najib Mikati.
Après l’explosion d’une bombe dans le centre de Beyrouth le 19 octobre, l’opposition anti-syrienne au Liban demande le départ immédiat du gouvernement dirigé depuis juin 2011 par Najib Mikati, au sein duquel le mouvement armé du Hezbollah, proche de la Syrie du président Bachar al-Assad et de l’Iran, occupe avec ses alliés une place prépondérante.
L’attentat a coûté la vie à Wissam al-Hassan, chef des renseignements de la police libanaise et bête noire de Damas.