Le Hamas et le renseignement égyptien discutent du transfert de Gilad Schalit

Des responsables du Hamas ont rencontré samedi au Caire des officiers du renseignement égyptien pour discuter des modalités du transfert vers Israël du soldat franco-israélien Gilad Schalit, enlevé en 2006 par des militants venus de la Bande de Gaza, a-t-on appris auprès d’un haut responsable du mouvement islamiste palestinien.

Le retour de Gilad Schalit en Israël est attendu mardi. Mais son transfert s’annonce comme l’une des parties les plus délicates de la mise en oeuvre de l’accord annoncé le 11 octobre, qui prévoit la libération par Israël de 1.027 prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat franco-israélien, dont le lieu de captivité est resté secret.

Selon cette source du Hamas, des dirigeants du Mouvement de la résistance islamique, au pouvoir dans la Bande de Gaza, ont discuté de cette question avec des responsables du renseignement égyptien au Caire. Ce responsable n’a pas voulu dire quelle stratégie avait été choisie, indiquant seulement que "différents scénarios" étaient envisagés.

Gilad Schalit doit être remis aux autorités égyptiennes, qui le remettraient ensuite à l’Etat hébreu. Le Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) sera présent mais n’aura pas de rô le dans le transfert du soldat depuis la Bande de Gaza, selon la même source. Ce responsable n’a pas voulu dire quand ni où Gilad Schalit serait remis aux Egyptiens mais seulement dit qu’il ne serait pas livré aux autorités égyptiennes au point de passage avec la Bande de Gaza.

La libération de Gilad Schalit est attendue mardi, mais on ignore si tout le processus de transfert vers l’Egypte puis vers Israël se déroulera dans la même journée. Des militants impliqués dans sa captivité ont dit craindre que les forces israéliennes n’essaient de libérer le soldat si elles apprenaient où il se trouve avant son transfert en Egypte, a expliqué le responsable du Hamas.

Le même jour, Israël doit relâcher environ 450 détenus palestiniens. La procédure est plus simple, les prisonniers libérés par l’Etat hébreu étant d’habitude relâchés aux postes de contrô le israéliens en Cisjordanie ou à un point de passage avec la Bande de Gaza.

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