Le Groupe de soutien au Liban assure le président Michel Sleimane de la solidarité internationale

Le Groupe international de soutien au Liban a convenu mercredi à Paris de continuer à appuyer ce pays, menacé par les retombées du conflit syrien, en réponse à l’appel à la solidarité internationale du président libanais Michel Sleimane.

La présence de près d’un million de réfugiés syriens dans un petit pays de quatre millions d’habitants "représente un danger existentiel qui menace l’unité libanaise", a averti M. Sleimane, à l’ouverture de la réunion au Palais de l’Élysée, à laquelle étaient conviés notamment la Russie et les États-Unis.

Près de six mois après une première session à New York, les participants ont affirmé, dans leurs conclusions, que "le conflit syrien faisait peser un fardeau de plus en plus lourd sur le Liban et qu’il était nécessaire de mieux le partager".

Ils ont souligné "qu’il fallait continuer d’apporter un appui international solide et coordonné au Liban pour aider le pays à faire face aux problèmes qui pèsent sur sa sécurité et sa stabilité".

Outre l’afflux de réfugiés – quelque 50.000 par mois continuent d’arriver -, le conflit en Syrie a eu aussi pour conséquences une série d’attentats-suicide et d’assassinats au Liban. Les responsables des "attentats terroristes à répétition" devront être traduits en justice, note la déclaration finale.

Le président français François Hollande avait évoqué trois "priorités" dans ces discussions: l’aide aux réfugiés avec des montants à compléter et amplifier, le soutien à l’économie libanaise notamment par l’intermédiaire d’un fonds géré par la Banque mondiale et enfin le renforcement de l’équipement de l’armée libanaise.

En ce qui concerne l’aide aux réfugiés, une conférence des donateurs au Koweit à la mi-janvier avait obtenu des promesses d’aides de 2,4 milliards de dollars.

Selon une source française, Paris a déjà engagé 10,4 millions d’euros et en 2014, elle débloquera un million d’euros supplémentaire, tandis que l’Agence française pour le développement fournira 3 millions d’euros en faveur d’ONG.

Le Fonds pour le Liban géré par la Banque mondiale a reçu ses premières contributions, soit 7 millions d’euros de la France, 4, 8 millions de dollars de la Norvège et 3 millions de dollars de la Finlande, a-t-on ajouté de source française.

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