Après Nicolas Sarkozy en début de semaine, c’est au tour du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé d’envisager la dégradation de la signature française qui permet à Paris d’emprunter à des taux avantageux sur les marchés financiers.
"Ce ne serait pas une bonne nouvelle, bien sûr, mais ce ne serait pas non plus un cataclysme", dit Alain Juppé dans un entretien publié sur le site des Echos."Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait retomber la fièvre", ajoute-t-il avant de critiquer la subjectivité des agences de notation. "Elles sont parfois dans l’appréciation subjective et politique. Sans doute faut-il aussi leur accorder moins d’importance dans le débat politique", estime-t-il.