Le G8 se termine sur des promesses au monde arabe
Le G8 s’est terminé vendredi à Deauville sur des promesses financières importantes envers l’Egypte et la Tuisie. Nicolas Sarkozy a précisé lors de la conférence de presse de clôture que la France participerait à l’effort à hauteur d’un milliard d’euros. Retour sur les principales avancées de ce G8.
De nouvelles sanctions contre l’Iran. Nicolas Sarkozy a indiqué que de nouvelles sanctions vont être prises pour que l’Iran interrompe son programme nucléaire. Selon lui, le membres du G8 jugent que Téhéran a profité du printemps arabe pour "faire oublier sa marche inexorable" vers le nucléaire.
Intensification des frappes contre le régime Kadhafi. C’est presque la surprise de ce G8 : tous les participants se sont accordés pour hausser le ton contre la dictature libyenne. "Il y a une grande unanimité sur cet objectif (du départ de Mouammar Kadhafi)", a ainsi affirmé Nicolas Sarkozy, qui promet une "intensification de l’intervention militaire pour protéger les populations". Le président français a part ailleurs souligné avoir "besoin de l’aide" du président russe, Dmitri Medvedev. Alors que les frappes aériennes ont commencé il y a plus de deux mois, Mouammar Kadhafi s’accroche toujours au pouvoir.
Le ton monte contre Damas. Nicolas Sarkozy a rejoint la position de Barack Obama. Le président américain avait demandé à Bachar el Assad, le président syrien, qu’il mène la transition ou qu’il parte. "Il est choquant que les dirigeants syriens tirent sur leur peuple", a affirmé Nicolas Sarkozy, alors que les violences se poursuivent dans le pays. Dans leur déclaration finale, les membres du G8 se sont dits "consternés" par les événements syriens.
Non à une restructuration de la dette grecque. Le président de la République s’est dit opposé à une restructuration de la dette de la Grèce. "Si la restructuration, ça veut dire qu’un pays européen ne doit pas rembourser ses dettes, alors c’est un mot qui ne fera pas partie du vocabulaire de la France", a-t-il dit. "Si la question est, est-ce qu’on peut réfléchir à la façon dont des agents privés ou des partenaires privés puissent prendre une part du fardeau, on n’est pas du tout dans la restructuration", a-t-il ajouté. "Il y a des formules, il n’y a pas de problème et c’est dans cette direction que chacun devra converger."
(Avec agences)