M. Strauss-Kahn a cité plusieurs domaines où des mesures s’imposent, allant des dispositions à prendre pour réparer le secteur financier à une "initiative visant à l’instauration d’un marché du travail unique", en passant par le rééquilibrage de la croissance en Europe. Plus fondamentalement, d’après lui, "seule une approche fondée sur la collaboration et conduite par le centre permettra de concevoir les réformes indispensables pour garantir la stabilité, créer des emplois et assurer une croissance durable". "Lorsque l’initiative est laissée aux Etats membres, les choses se bloquent", argue Dominique Strauss-Kahn, relevant que "c’est le centre qui doit donner l’impulsion initiale dans tous les domaines essentiels pour accomplir la destinée commune de l’union, surtout en matière financière, économique et sociale". "Il y a une seule réponse possible : davantage de coopération et une intégration plus poussée, a déclaré M. Strauss-Kahn.