"Grâce à ces partenariats énergétiques, nous fournissons une assistance très concrète aux pays qui soutiennent leur transition verte, tout en ouvrant de nouvelles portes aux entreprises danoises. Cela crée des emplois et contribue à la croissance, à la prospérité et au bien-être au Danemark", a affirmé le ministre de l’Energie, des services publics et du climat, Lars Christian Lilleholt, cité dans un communiqué des Affaires étrangères.
"Le gouvernement s’efforce de faire du Danemark une superpuissance d’exportation dans l’industrie de l’énergie. Notre vision est de doubler les exportations de technologies énergétiques, passant d’environ 70 milliards de couronnes en 2015 (10,5 millions USD) à au moins 140 milliards (20,1 millions USD) en 2030", a-t-il précisé.
Même son de cloche du côté de la ministre de la Coopération pour le développement Ulla Tørnæs qui a assuré que par cet investissement son pays contribue à la réalisation, à la fois, des objectifs du développement durable de l’ONU, et des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.
"Nous en avons besoin aujourd’hui plus que jamais. Et le secteur énergétique danois fait partie de la solution", a-t-elle indiqué, dans une allusion à peine voilée à la décision américaine de se retirer de l’Accord de Paris.
Le financement de ces partenariats, qui commenceront à partir du 1er juillet pour une période de trois ans, se répartit entre la Chine (25 millions de couronnes), le Mexique (34 millions), l’Afrique du Sud (18 millions) et le Vietnam (22 millions).
Les exportations danoises de technologies énergétiques ont progressé de manière constante au cours des 15 dernières années, passant de 27 milliards de couronnes en 2000 à 71 milliards en 2015.
Le Danemark s’impose comme un leader en Europe en termes d’exportations des technologies énergétiques, qui représentent une part de 11% du total de ses exportations.
Atlasinfo (avec MAP)