Le corps de Laëtitia Perrais retrouvé dans un étang près de Saint-Nazaire

Le corps de Laëtitia Perrais retrouvé dans un étang près de Saint-Nazaire
Le corps de Laëtitia Perrais, disparue depuis deux semaines, a été retrouvé mardi dépecé dans un plan d’eau en Loire-Atlantique, a annoncé le procureur de la République de Nantes. Les enquêteurs ont retrouvé une tête, deux bras et deux jambes, lestés de grillage, dans ce plan d’eau situé sur la commune de Lavau-sur-Loire, à une quarantaine de kilomètres de Pornic, a déclaré à la presse le magistrat Xavier Ronsin. Des examens médico-légaux ont confirmé ensuite qu’il s’agissait bien de la jeune fille qui a disparu à Pornic le 18 janvier. Selon les premières constations faites sur le corps, Laëtitia est morte étranglée.

"L’autopsie vient de confirmer, grâce à une comparaison dentaire, que le corps retrouvé était bien celui de Laëtitia à 99,9 %", dit un communiqué du procureur. Le suspect Tony Meilhon, mis en examen pour "enlèvement suivi de mort" et écroué depuis le 22 janvier, va être réinterrogé par les juges d’instruction "dans les meilleurs délais possibles, compte tenu des contraintes liées aux investigations en cours", précise-t-il.

D’après le procureur de Nantes, le corps a été retrouvé à un endroit "fréquenté par Tony Meilhon qui y allait souvent pour pêcher". Le principal suspect a déjà été mis en examen pour enlèvement suivi de mort. Les gendarmes avaient découvert quatre petites pièces métalliques ayant appartenu à la jeune fille, ainsi que des restes d’instruments de découpe. Ces éléments avaient orienté les enquêteurs vers la piste d’un corps qui ne serait plus dans son intégrité. Autre élément à charge : le grillage qui lestait le corps retrouvé serait le même que celui signalé par un témoin dans la voiture de Tony Meilhon, aux côtés de deux grands sacs poubelles noirs.

Après la découverte de ces morceaux de corps, les parents biologiques de Laëtitia ont fait savoir, par la voix de leur avocat, qu’ils étaient "complètement effondrés". "Ils ne s’attendaient vraiment pas à ça. Ils avaient l’espoir qu’elle soit retrouvée au minimum intacte", a précisé Me Riglaire. "La froideur, le calme, la méticulosité qu’il faut pour sectionner tous ces organes témoignent de la plus haute barbarie. C’est incroyablement machiavélique. C’est un barbare sordide", s’est offusqué l’avocat.

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