Le Canada durcit davantage les sanctions contre le régime syrien

Le Canada durcit davantage les sanctions contre le régime syrien
Le gouvernement canadien a annoncé, vendredi, de nouvelles sanctions à l’encontre du régime syrien, visant notamment la Syrian Petroleum Company et Mahrukat Company (entreprise syrienne chargée du stockage et de la distribution de produits pétroliers) ainsi que douze personnes, essentiellement des membres de la famille du président syrien Bachar Al-Assad et de personnes "qui tirent avantage de leur association avec le régime" de Damas.

"Ces récentes sanctions visent en particulier les personnes qui tirent avantage de leur association avec le régime et celles qui sont le plus près d’Assad, y compris sa femme Asma. La famille Assad a peut-être été à l’abri de la misère qui accable le Syrien ordinaire, mais elle ne sera pas à l’abri de la détermination de la communauté internationale", a déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird.

Le président syrien et ses proches "n’ont tenu aucune de leurs promesses de paix et de retenue. Au contraire, ils continuent de recourir à la répression et à la force", a ajouté M. Baird dans un communiqué, affirmant que "la position du Canada demeure non équivoque : Assad doit partir".

Il s’agit de la septième série de sanctions de ce type adoptée par le Canada depuis mai dernier.

En janvier dernier, le Canada avait durci ses sanctions à l’encontre du régime syrien, visant notamment des banques et des sociétés pétrolières ainsi que 22 personnes, dont plusieurs généraux et militaires de haut rang. Il s’agissait des banques d’Etat Industrial Bank, Popular Credit Bank, Saving Bank et Agricultural Cooperative Bank et des sociétés pétrolières Deir ez-Zor Petroleum Company, Ebla Petroleum Company et Dijla Petroleum Company, rappelle-t-on.

Le 24 février, à l’occasion de la réunion du groupe des Amis de la Syrie tenue à Tunis, le ministre canadien des Affaires étrangères a annoncé que son pays apporterait une aide supplémentaire de 1,5 million de dollars "afin d’alléger les souffrances du peuple syrien".

Début mars, Ottawa a imposé des sanctions à l’encontre du régime syrien, visant notamment la Banque centrale de Syrie ainsi que sept personnes, essentiellement de "hauts responsables syriens impliqués dans la violence".

Il s’agit des ministres de la Santé, des Affaires présidentielles, des Communications et de la Technologie, du Pétrole et des Ressources minières, de l’Industrie, de l’Education, et des Transports.

Par suite des nouvelles sanctions annoncées ce vendredi, 127 personnes et 41 entités sont maintenant visées par les sanctions canadiennes. Les personnes et entités concernées font l’objet d’un gel des avoirs et d’une interdiction de transactions économiques.

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