Kofi Annan avait annoncé qu’il démissionnerait fin août de son poste d’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe, qu’il occupait depuis six mois, en raison des blocages que faisaient peser sur son plan de paix les divisions du Conseil de sécurité de l’Onu.
Âgé de 78 ans, Lakhdar Brahimi a été ministre des Affaires étrangères de son pays entre 1991 et 1993. Sa longue carrière de diplomate onusien l’a amené à travailler en Haïti, en Afrique du Sud post-apartheid, en République démocratique du Congo ou encore au Liberia.
Lakhdar Brahimi a notamment été représentant de l’ONU en Afghanistan de 1997 à 1999, puis de 2001 à 2004 après le départ des Talibans, ainsi qu’en Irak après l’invasion de 2003.
Lakhdar Brahimi a exigé l’appui formel du Conseil de sécurité de l’ONU avant d’accepter la difficile mission de réanimer un processus de paix syrien quasiment impossible. Neanmoins, sans le soutien des Russes et des Chinois, la mission de Lakhdar Brahimi risque d’être vaine.