La zone UEMOA prévoit une croissance de 6,5 % pour l’année 2013

L’instance de stabilisation financière au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA, huit pays) vient d’annoncer que les objectifs de croissance dans cette zone tablent sur une performance de 6,5 pc pour l’année 2013.

Après avoir présenté les performances de l’année en cours, soit 5,8 pc contre 0,6 pc seulement l’année précédente, le Comité de Stabilité de l’Union a dévoilé ses projections pour 2013 avec une hausse significative.

Selon l’instance, l’évolution spectaculaire de l’année 2012 est particulièrement due à la bonne santé du secteur minier, à l’amélioration de la production agricole et surtout au redémarrage de l’activité économique ivoirienne après des perturbations liées à la dernière guerre civile. En effet, la côte d’Ivoire représente à elle seule près de 40 pc du PIB des huit pays de l’Union.

Toutefois le comité recommande la vigilance sur l’impact négatif d’une éventuelle baisse des cours mondiaux des produits agricoles tels que le cacao, le coton et la noix de cajou, dont la production de la zone UEMOA représente près de 30 pc de la production mondiale. Les revenus de la région sont donc dépendants de l’exportation de ces trois produits.

Au cours de la 5ème réunion ordinaire du Comité, les représentants et les experts de la région UEMOA ont approuvés la mise en place d’un cadre réglementaire pour superviser les groupes financiers qui opèrent dans la région.

Dans les prochains mois, les structures concernées vont se pencher dans la rédaction des textes de régulations requis. Il s’agira particulièrement de la définition de seuils d’alerte relatifs aux indicateurs macro-prudentiels qui permettront d’améliorer la surveillance globale du système financier de toute la région.

L’UEMOA regroupe le Burkina-Faso, le Sénégal, le Mali, le Niger, la Guinée Bissau, la Cote d’Ivoire, le Togo et le Bénin.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite