La Tunisie prête à reconnaître le Conseil national syrien

La Tunisie prête à reconnaître le Conseil national syrien
La Tunisie envisage de reconnaître dans les jours qui viennent le Conseil national syrien (CNS), principale instance de l’opposition, a annoncé Rachid Ghannouchi, leader du parti islamiste tunisien Ennahda (Renaissance).

"La Tunisie envisage de reconnaître le CNS ce jeudi, lors de l’ouverture de la conférence internationale des "amis de la Syrie", a-t-il déclaré dans une interview publiée mardi par le quotidien algérien El-Khabar.

Formé le 2 octobre 2011 à Istanbul, en Turquie, le CNT réunit la majorité des mouvements de l’opposition syrienne, notamment celui des Frères musulmans, interdit par le pouvoir actuel.

L’initiative de constituer, en appui aux efforts de la Ligue arabe, un "groupe d’amis" du peuple syrien a été avancée par la France.

La conférence des "pays amis" est prévue le 24 février en Tunisie. Le chef de la diplomatie tunisienne Rafik Abdesselam a fait savoir samedi que le but de ce forum était d’accroitre la pression sur le régime syrien.

La Russie, qui conteste la légitimité de cette structure, a refusé de participer à la conférence.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l’Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait 6000 morts. En outre, près de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite