La possibilité de discuter avec l’Iran pas infinie (Clinton)
"Je ne pense pas que la fenêtre puisse rester ouverte trop longtemps (mais) je ne vais pas me prononcer sur sa durée, s’il s’agit de jours, de semaines ou de mois", a déclaré Hillary Clinton devant un petit groupe de journalistes.
Les six Etats impliqués dans les négociations avec l’Iran sur son programme nucléaire lui ont demandé d’organiser un nouveau cycle de négociations en février, mais aucune date n’a pour l’instant été fixée.
Selon la secrétaire d’Etat américaine sortante, il semble par ailleurs que l’Iran envoie un nombre croissant de combattants sur le terrain, et un arsenal de plus en plus sophistiqué pour soutenir Bachar al Assad.
"Il semble qu’ils sont en train de renforcer leur implication et cela nous préoccupe beaucoup", a déclaré Hillary Clinton.
"Je pense que le nombre (de personnes) a augmenté (…) Nous sommes préoccupés par le fait qu’ils puissent accroÂŒtre la qualité des armes, parce qu’Assad est en train d’épuiser son arsenal. Donc c’est plus de monde et du matériel", a-t-elle ajouté, avant de faire des remarques similaires sur la Russie.
"Nous avons des raisons de penser que les Russes continuent à fournir une aide financière et militaire sous forme de matériel."
La secrétaire d’Etat sortante s’est également montrée sceptique sur les remarques du Premier ministre russe Dimitri Medvedev cette semaine, qui a estimé que les chances que Bachar al Assad se maintienne au pouvoir étaient "de plus en plus minces". (voir )
"Sur les Russes, y compris Medvedev, nous entendons une rhétorique depuis près de deux ans que nous pensions pouvoir devenir une ouverture (…) Malheureusement, toute cette rhétorique a échoué à se transformer en changements dans la politique russe", a-t-elle déclaré.