Etaient présents à cette inauguration le Ministre français de l’Intérieur, chargé des Cultes, Manuel Valls, le Président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohammed Moussaoui, le Grand Rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin, M. René Gutman, le représentant de l’Eglise Protestante, le Président du Conseil Général, Guy-Dominique Kennel, le Président du Conseil Régional-, Philippe Richert, le Maire de Strasbourg, Roland Ries, une importante délégation marocaine, conduite par le Ministre des Affaires Islamiques et des Habous, Ahmed Taoufiq, et plusieurs représentants des pays islamiques et européens ainsi que d’autres personnalités politiques, religieuses et intellectuelles.
Le grand mufti de Bosnie-Herzégovine, Mustapha Ceric, dirigera, le vendredi 28 septembre 2012, la grande prière hebdomadaire à la Grande Mosquée de Strasbourg.
Cet évènement, qui coïncide avec le moment où la place de l’islam et sa capacité à s’intégrer ressurgissent de nouveau dans les débats en France après la diffusion d’un film américain insultant le Prophète Muhammed et la publication de caricatures de même nature par l’hebdomadaire Charlie Hebdo, consacre la reconnaissance d’une communauté et renforce le sentiment de citoyenneté des musulmans de France, à égalité de droits et de devoirs.
Cette Grande Mosquée, plus grand lieu de prière musulman en France ainsi qu’une fierté légitime pour Strasbourg, permettra aux musulmans de pratiquer leur culte dans la dignité qu’ils méritent et constituera un jalon clé dans l’histoire de cette ville et de sa diversité religieuse.
Conçue par l’architecte italien Paolo Portoghesi, la Grande Mosquée de Strasbourg est dotée d’un dôme de cuivre qui culmine à 24 mètres, mais pas de minaret comprend une salle de prière de 1.300 m2 d’une capacité d’accueil de 1 500 fidèles.
Aujourd’hui, elle fait partie intégrante du patrimoine architectural de Strasbourg et symbolise la cohabitation entre les différentes communautés. En fait elle est tout un symbole à Strasbourg, capitale de l’Europe.
La Grande Mosquée de Strasbourg constituera sans nul doute un lieu à même de faire reculer l’ignorance en enseignant les valeurs prônées par l’Islam, en l’occurrence la communauté de destin de l’humanité, l’équité entre les humains et l’attachement aux idéaux de fraternité, de solidarité et de tolérance.
Des valeurs que le Maroc, sous la conduite de son souverain, a toujours fermement défendues.
Pour preuve de cette tolérance cultuelle au Maroc, la communauté juive marocaine de Rabat a organisé, le 26 septembre 2012, à la Synagogue de la Capitale, une cérémonie, commémorant la fête annuelle Yom Kippour.
Une célébration en toute quiétude qui témoigne du pluralisme marocain, de son patrimoine diversifié et qui met en exergue les sentiments d’amitié et l’histoire commune qui marquent les rapports entre les Marocains de confessions juive et musulmane, soulignant le climat de tolérance, de coexistence et de fraternité qui caractérise le Maroc.
Une cérémonie qui a été marquée par la présence notamment de nombreuses personnalités civiles et militaires marocaines.
Autre preuve d’un Maroc défenseur de la tolérance celle donnée par des associations marocaines et égyptiennes qui ont conclu récemment un partenariat avec pour mission de remettre à l’ordre du jour la civilisation islamique et d’en porter les lumières de part le monde.
C’est ainsi qu’au Caire, la Présidente de l’Association marocaine «Al Ghad Al Moshreq», Madame Aïcha Abdelkader, et nombres de ses pairs égyptiens, ont annoncé la création de l’Union Internationale des Sciences des Civilisations Islamiques.
Cette Union s’est fixée pour unique mission de ressusciter les sciences des civilisations musulmanes, des philosophies et des pensées islamiques, se proposant ainsi comme alternative aux régimes de pensées scientifiques et civilisationnelles en cours actuellement dans le monde, et qui n’ont produit que peur, haine et désolation
L’union décernera également annuellement un prix, plus important en valeur que le prix Nobel, aux meilleurs de leurs disciplines d’où ils viennent, sans discrimination aucune, loin des considérations raciales ou de foi comme c’est le cas pour le prix Nobel. Ce prix sera au nom du Prophète Mohammed.
On peut donc conclure que le Maroc constitue un exemple de tolérance religieuse et un pays qui s’oppose, et s’opposera toujours, à tout déviationnisme des préceptes religieux à des fins politiques qui ne sème que terreur, désolation, haine et chaos.
Les prédicateurs salafistes de haine, les partisans de l’obscurantisme, les intégristes, ceux qui veulent s’en prendre aux valeurs de l’Islam, aux institutions, ceux qui défient les lois pour s’en prendre aux fondements de la société marocaine et qui nient les droits des femmes, sachent qu’ils n’ont pas, et n’auront jamais, leur place au Maroc.
Les salafistes et leurs prédicateurs doivent savoir que le racisme, le fondamentalisme et l’intolérance n’est pas l’islam Sunnite Malikite tel qui l’est pratiqué depuis des siècles au Maroc.