"Il y a eu ce choix d’avoir une fonction nouvelle mais qui est essentielle pour travailler avec les pays de transit des populations migrantes mais aussi avec des pays d’origine", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, à l’issue d’un conseil des ministres.
"Nous savons que c’est dans l’amont qu’il convient d’oeuvrer afin de gérer les situations de tension que nous connaissons, (notamment) à la frontière libyenne", a-t-il ajouté.
Pour M. Castaner, il est essentiel "que nous puissions le plus en amont possible accompagner ces femmes et ces hommes qui se laissent enfermer dans une logique de migration qui est très souvent une impasse".
La nomination de cet ambassadeur avait été annoncée, le 28 août dernier par le président Emmanuel Macron lors d’un mini-sommet euro-africain à Paris
Outre la France, ce sommet avait réuni, côté africain, des dirigeants du Niger, du Tchad et de la Libye et, côté européen, de ceux d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie.
Le chef de l’Etat français avait réaffirmé alors la proposition de la France relative à l’identification des candidats à l’asile dès le Niger et le Tchad dans l’objectif de contribuer à maitriser les flux migratoires à travers notamment la dissuasion des personnes non éligibles à ce statut de poursuivre leur périple.