"La démission de Kofi Annan, médiateur expérimenté et Prix Nobel de la paix, illustre l’impasse dramatique du conflit syrien", a jugé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans un communiqué.
"L’envoyé spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe se retire mais l’urgence d’un cessez-le-feu, du départ de Bachar Al Assad et d’une transition politique respectant toutes les communautés syriennes est plus pressante que jamais", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a annoncé un peu plus tô t la démission de Kofi Annan de son poste de médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie.
M. Annan a informé l’ONU et la Ligue arabe "de son intention de ne pas renouveler son mandat quand il expirera le 31 août 2012", selon le texte.
M. Ban a indiqué avoir entamé des consultations avec le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi pour "nommer rapidement un successeur qui puisse poursuivre ces efforts de paix essentiels".