Il avait promis, à son arrivée vendredi à Abidjan, que son enquête serait "impartiale" et se concentrerait sur "un petit nombre d’individus" qui ont "les plus grandes responsabilités dans les crimes" commis durant la récente crise qui a secoué la Côte d’Ivoire après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 devant Alassane Ouattara.
Les violences ont fait plus de 3.000 morts, selon l’ONU.
"Nous souhaitons aider la Côte d’Ivoire à aller de l’avant" et "nous serons impartiaux", a assuré le procureur, ajoutant qu’il mènerait son enquête "le plus rapidement possible".
Les juges de la CPI ont autorisé, le 3 octobre, le procureur à enquêter sur des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis durant cette crise postélectorale.