"Nous attendons les détails techniques pour voir clair et mener des études avant de décider d’un potentiel investissement", a souligné le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, lors d’un point de presse sur la participation du président chinois, Hu Jintao, au sommet du G20, qui se tiendra les 3 et 4 novembre prochain à Cannes (sud-est de la France).
"Cette question ne sera pas à l’ordre du jour du prochain G20", a affirmé M. Zhu, ajoutant que "les détails sur l’expansion du Fonds ne seraient connus que fin novembre ou début décembre".
Ces déclarations interviennent alors que le directeur du FESF, Klaus Regling, effectue une visite en Chine pour des discussions "régulières" avec ses homologues chinois.
M. Regling a affirmé qu’aucun accord ne serait annoncé sur une contribution supplémentaire de la Chine à ce fonds, ajoutant qu’il n’y a pas de négociations en cours avec Pékin sur des investissements chinois dans le FESF.
Dans le cadre de l’accord conclu jeudi par les dirigeants européens, des pays émergents, notamment la Chine, pourraient participer à un véhicule spécial permettant d’augmenter la puissance de tir du FESF. Sa capacité d’intervention passerait à 1.000 milliards d’euros, contre 440 milliards actuellement.