"C’est faux, cette affirmation est ridicule (…). Si c’est M. Bourgi qui était chargé de me remettre les fonds, il a dû les garder pour lui", a réagi Jean-Marie Le Pen sur BFMTV, ajoutant que les propos de l’avocat étaient selon lui "téléguidés" par le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. "Ce ne sont pas des révélations, ce sont des mensonges, ce sont des affabulations de M. Bourgi, que je n’ai jamais vu de ma vie, dont j’ai entendu parler pour la première fois dans le JDD de dimanche", a-t-il ajouté, "cette révélation de moniseur Bourgi pue au nez". Jean-Marie Le Pen a précisé avoir rencontré "une fois" l’ancien président gabonais Omar Bongo. "Je l’ai vu une fois, je lui ai rendu une visite officielle devant témoin et le président Bongo ne m’a jamais donné d’argent, ça c’est clair", a insisté le député européen.
Lundi matin, Robert Bourgi a évalué sur Europe 1 "à 20 millions de dollars ce que j’ai remis à Jacques Chirac et Dominique de Villepin" son secrétaire général puis ministre entre 1997 et 2005. Il admet n’avoir aucune preuve de ses accusations : "Dans ce domaine-là, il n’y a aucune trace".