Le député libéral Denis Ducarme a dit sa « fierté » que son pays donne l’exemple. « Nous sommes le premier pays à faire sauter le verrou qui a mis bon nombre de femmes en esclavage et nous espérons être suivis par la France, la Suisse, l’Italie, les Pays-Bas et les pays qui y réfléchissent », a-t-il déclaré.
Le texte a été adopté par la Chambre à l’unanimité moins deux abstentions. La loi qui ne parle pas explicitement de burqa ou de niqab, prévoit que les personnes qui "se présenteront dans l’espace public le visage masqué ou dissimulé, en tout ou en partie, par un vêtement de manière telle qu’ils ne soient plus identifiables", seront punis d’une amende et/ou d’une peine de prison de un à sept jours.
Les deux arguments principaux qui étaient avancés par les députés sont d’une part la sécurité et la dignité de la femme et d’autre part le respect des principes démocratiques fondamentaux.
La loi doit entrer en vigueur d’ici juillet, après son adoption au Sénat.
En France, le gouvernement va aussi présenter en conseil des ministres en mai et à la chambre des députés début juillet un projet de loi visant à l’interdiction générale du port du voile islamique intégral dans tout l’espace public.