L’intervention française au Mali ne sera pas éternelle (Fabius)

Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a affirmé, lundi à Bogota, que l’intervention française au Mali ne sera pas éternelle, soulignant que deux des trois objectifs que s’était fixés Paris ont été atteints.

"Tout le monde connait les conditions dans lesquelles la France est intervenue (au Mali) pour éviter que des groupes terroristes s’emparent de la totalité du Mali et prennent en otage des millions de Maliens. Nous nous sommes fixé trois but : arrêter la progression des terroristes vers le sud, objectif atteint, reconquérir les villes, objectif atteint, et enfin recouvrer l’intégrité du Mali et faire en sorte que les troupes africaines et maliennes puissent assurer cette intégrité", a indiqué le chef de la diplomatie française lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue colombienne.

"Nous n’avons pas vocation de rester éternellement au Mali mais nous voulons accomplir notre devoir de pays démocratique et libre et aider à ce que les groupes terroristes ne prennent pas le contrôle du pays, prenant en otage du même coup la population et leur appliquant une méthode d’une cruauté sans limite", a poursuivi M. Fabius qui a achevé lundi sa visite en Colombie, au cours de laquelle il a été reçu, dimanche, par le président Juan Manuel Santos et eu des entretiens avec son homologue colombienne, María Ángela Holguín.

Commentant par ailleurs les images diffusées par les ravisseurs des otages français enlevés au Cameroun, M. Fabius a indiqué que celles-ci confirment la cruauté sans limite et manifeste des preneurs d’otage, réitérant la détermination du gouvernement français de faire le maximum pour obtenir leur libération. Il a rappelé, à cet égard, que parmi les otages, figurent trois enfants dont une fillette de 5 ans.

Les sept touristes français ont été enlevés, mardi dernier, près de la ville de Dabanga, dans l’extrême nord du Cameroun, par un groupe terroriste "que nous connaissons et qui est au Nigeria", avait confirmé le président français François Hollande, citant la présence de la secte islamiste Boko Haram dans cette zone.

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