"C’est son mouvement et il a choisi personnellement les filles. Il a choisi les plus jolies parce qu’elles vendent plus de magazines. Les jolies filles font la une… C’est devenu leur image, la façon dont elles vendent leur marque", explique la réalisatrice au quotidien The Independent (en anglais).
"Ces filles sont faibles"
La réalisatrice, qui a découvert le rôle de Victor Svyatski en cours de tournage et a insisté pour le filmer, raconte que ce dernier n’est pas tendre avec ses troupes et se comporte en véritable tyran. "Il était assez horrible avec les filles. Il leur criait dessus et les traitait de salopes", explique-t-elle.
Une attitude que le militant, passé à tabac en juillet, assume sans problème. "Ces filles sont faibles, explique-t-il dans le film. Elles n’ont pas de force de caractère. Elles n’ont même pas le désir d’être fortes. Elles se montrent soumises, molles, pas ponctuelles, et plein d’autres facteurs qui les empêchent de devenir des activistes politiques. Ce sont des qualités qu’il était essentiel de leur apprendre."