Selon un communiqué diffusé par la présidence, EDF et AREVA vont finaliser "avant l’été un accord technique et commercial" portant sur "la poursuite de l’optimisation" du réacteur de nouvelle génération EPR, "l’amélioration de la maintenance et de l’exploitation du parc nucléaire existant" et "la gestion du cycle du combustible".
Par ailleurs, "dans le domaine de la recherche et de l’exploitation d’uranium", le Conseil demande à AREVA "de filialiser cette activité", comme préalable à l’examen et à la mise en oeuvre de scénarios stratégiques et financiers permettant d’en assurer le développement". Le Conseil demande aussi à "AREVA et EDF de conclure un accord d’approvisionnement de long terme d’EDF en uranium".
Le Conseil de Politique Nucléaire demande également "à AREVA, EDF, GDF-SUEZ, et aux autres acteurs intéressés de renforcer leur coopération industrielle pour poursuivre l’optimisation et certifier le réacteur de moyenne puissance ATMEA-1". "Le projet de construction en France d’un premier ATMEA-1 sera mis à l’étude", ajoute le communiqué.
Le Conseil de Politique Nucléaire a chargé l’administrateur général du Commissariat à l’Energie atomique (CEA) "de conduire des négociations avec les autorités chinoises, en vue d’un partenariat global entre la France et la Chine, portant sur l’ensemble des activités nucléaires civiles, y compris la sûreté".
Le Conseil de Politique Nucléaire a demandé au ministre chargé de l’Energie Eric Besson d’installer un comité stratégique de l’énergie nucléaire, réunissant l’ensemble des acteurs de la filière et destiné à "renforcer les relations et les partenariats entre les différents acteurs de l’industrie nucléaire". Le ministre animera par ailleurs "une cellule de coordination de l’ensemble des acteurs de la filière nucléaire française, à laquelle participeront les représentants des différents ministères concernés".
"Lorsque la France est sollicitée pour ses compétences d’architecte ensemblier, EDF sera le chef de file de l’industrie nucléaire française", stipule le communiqué. "Dans les autres cas, le ou les chefs de file seront désignés en fonction de la situation et des besoins du pays demandeur du concours des entreprises françaises". AP