L’EI affirme détenir un Chinois et un Norvégien, réclame une rançon
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a affirmé mercredi détenir en otage un Norvégien et un Chinois et réclamé une rançon contre leur libération, selon la dernière édition de son magazine de propagande Dabiq.
Il n’est pas précisé quand et où ces ressortissants ont été enlevés.
Le groupe ultraradical EI sévit surtout en Syrie et en Irak, proclamant un "califat" sur les larges pans de territoires conquis dans ces deux pays où il multiplie les atrocités -enlèvement, viols, meurtres, décapitations…
Dans un communiqué, le Premier ministre norvégien, Mme Erna Solberg, a dit qu’elle pouvait "confirmer qu’un citoyen norvégien a été enlevé et est retenu prisonnier en Syrie", en précisant qu’un cabinet de crise avait été mis en place.
"C’est une affaire grave et compliquée. L’objet de nos efforts est de ramener notre concitoyen indemne en Norvège", a-t-elle ajouté.
Les jihadistes de l’EI, qui utilisent les images de leurs exactions comme élément de propagande, ont par le passé diffusé des vidéos montrant la décapitation de plusieurs otages, soigneusement mise en scène par les bourreaux.
Le reporter américain James Foley enlevé en Syrie par l’EI a été exécuté le 19 août 2014. Deux semaines plus tard, c’est Steven Sotloff, un autre journaliste américain, qui a été tué avec la même chorégraphie macabre, par le même bourreau à l’accent britannique.
Quelques semaines plus tard, David Haines et Alan Henning, deux travailleurs humanitaires britanniques ont été tués eux aussi. Peter Kassig, un troisième américain, avait été exécuté peu après. D’autres otages, dont deux Japonais, ont connu le même sort.
L’EI sème aussi la terreur dans des régions de Libye et d’Egypte où il a affirmé en août avoir décapité un otage croate.