L’armée congolaises met en déroute la rébellion dans l’est du pays (officiel)

M. Alexandre Luba, cité dimanche soir par une source officielle, a indiqué que toutes les zones ayant jadis échappé à l’autorité de l’Etat se trouvent à ce jour sous-contrôle, rappelant la dernière victoire des forces armées, jeudi dernier, au village Sasi Tasa qui constituait le dernier bastion des rebelles ougandais de l’ADF et ses alliés.

Il a, dans ce sens, souligné que les dernières opérations de ratissage s’effectuent dans le Parc national des Virunga, où l’ennemi en débandade et en lambeaux tente de se cacher, après avoir subi des pertes importantes en vies humaines et en matériels (plus d’une centaine d’armes individuelles, une grande quantité de munitions et quelques armes collectives récupérées).

Selon le ministre congolais, les forces armées sont déterminées à poursuivre ces opérations jusqu’à l’éradication ou la reddition complète de ce groupe en dépit de quelques attaques lancées par ces rebelles à partir des poches de résistance.

"Nos forces armées ont lancé une vaste offensive (…) en vue d’éradiquer les ADF écumant une partie du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu", a-t-il poursuivi.

Cette victoire est d’autant plus importante que les ADF sont identifiées comme un des groupes armés parmi les plus virulents, utilisant des méthodes terroristes dans la sous-région des Grands-Lacs et qui ont fui vers la République du Congo depuis 1995, semant ainsi la désolation dans la population congolaise, a-t-il fait savoir.

De même, a-t-il noté, la Brigade spéciale d’intervention de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), en appui aux forces armées congolaises, avait planifié de s’attaquer prioritairement au mouvement rebelle du M23 et aux trois forces négatives étrangères: ADF, FDLR et groupes résiduels burundais, avant toute autre opération contre les groupes armés locaux.

Ainsi, a rappelé le ministre congolais, le M23 a été complètement défait depuis novembre 2013, les ADF sont en train de l’être, les FDLR et les résidus des FNL burundais, qui évitent tout contact-feu avec les forces armées régulière, le seront bientôt, ajoutant que la pression militaire s’exerce de manière continue sur les groupes armés.