Un décret présidentiel portant composition, organisation et modalités de fonctionnement de cet organisme administrativement rattaché au ministère des Finances, a été signé dans ce sens.
Baptisée Office central de répression de la corruption (OCRC), cette instance sera chargée "d’effectuer sous la direction du Parquet, des recherches et des enquêtes en matière d’infraction de corruption", a indiqué une source officielle.
L’OCRCA qui "disposera d’officiers de police judiciaire dont la compétence s’étend à tout le territoire national en matière d’infractions qui leur sont connexes ne manquera pas de renforcer la coordination entre les différents services de police judiciaire en matière de lutte contre la corruption ", est-il notamment précisé.
Le dernier rapport de Transparency International sur l’indice annuel de perception de la corruption, publié le 1er décembre, classe l’Algérie à la 112ème position sur les 183 pays évalués avec une note de 2,9 sur 10.
Ce rapport a été contesté par un responsable algérien du ministère de la Justice qui a estimé notamment qu’il n’était pas lié à une "incapacité de l’Algérie à réprimer la corruption", évoquant dans ce sens les poursuites judiciaires en cours sur des dossiers de corruption.