Au cours d’une conférence de presse à Genève, le président du CICR, Peter Maurer a indiqué que son organisation tablait sur un budget de 1,1 milliards d’euros en 2013, dont 988 millions seront consacrés aux opérations sur le terrain.
"Ce budget reflète pleinement notre objectif, qui est d’agir pour répondre aux besoins de la manière la plus adaptée et la plus significative", a dit le patron du CICR, estimant qu’"il est raisonnablement modeste par rapport à des besoins beaucoup plus élevés".
L’Afghanistan, l’Irak, la Somalie, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Sud Soudan, la Syrie, les territoires palestiniens occupés et la région du Sahel devront accaparer plus de 452 millions d’euros, a-t-il indiqué.
Peter Maurer a souligné les difficultés à apporter l’aide aux victimes en raison de problèmes de sécurité croissants, rappelant que l’année 2012 a été à cet égard l’une des plus difficiles depuis 2003 et 2005, avec trois prises d’otages, la mort d’un délégué au Pakistan et d’un autre au Yémen et celle de quatre employés du Croissant-Rouge syrien.
Le CICR a aussi fait face à de graves incidents de sécurité dans des pays comme l’Afghanistan, la Libye, la RDC et la Somalie.
"Nous dépendons des conditions de sécurité et des possibilités d’accès", a affirmé le président du CICR, indiquant que des obstacles bureaucratiques, politiques et l’intensification des combats limitent la capacité d’intervention.