« La probabilité que survienne un nouveau tremblement de terre puissant est plus élevée qu’en temps normal, mais cela n’indique pas qu’un séisme se produira avec certitude », a indiqué la JMA.
Il s’agit de la première fois qu’un tel avertissement est émis depuis la mise en place du nouveau système d’alerte, instauré après le séisme dévastateur de 2011 qui a déclenché un raz-de-marée ayant fait environ 20.000 morts ou disparus.
L’Agence ne recommande pas l’évacuation, mais conseille de réviser les préparatifs de routine en cas de séisme et de rester en alerte pendant environ une semaine, rapporte l’agence de presse Kyodo News.
Dans le pire des scénarios, une puissante secousse pourrait affecter une vaste zone du Japon, allant de la région de Kanto, centrée sur Tokyo, jusqu’à la région de Kyushu au sud-ouest. Des vagues de tsunami puissantes pourraient également déferler sur les zones côtières, de Kanto à Okinawa, selon la JMA.
Jeudi, des feux de signalisation et des véhicules ont été malmenés pendant une secousse de magnitude 7,1, mais aucun dégât important n’a été signalé.
L’Agence de gestion des incendies et des catastrophes a indiqué que huit personnes avaient été blessées, dont plusieurs en raison de la chute d’objets.
Les séismes sont fréquents au Japon, qui se trouve sur la « ceinture de feu » du Pacifique, un arc d’activité sismique intense qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique.
Le gouvernement japonais a évalué qu’il existe une probabilité de 70 à 80 % qu’un séisme de magnitude 8 à 9 survienne le long de la fosse de Nankai dans les 30 prochaines années. Une estimation de 2012 avait prédit que le nombre de décès pourrait atteindre jusqu’à 323.000.
La fosse de Nankai s’étend sur une distance d’environ 800 kilomètres à l’intersection des plaques tectoniques eurasienne et de la mer des Philippines.
En janvier dernier, un séisme de magnitude 7,5, suivi de répliques, a dévasté plusieurs régions de la préfecture d’Ishikawa, sur la côte de la mer du pays, faisant au moins 318 morts.