M. Katzav qui a d’autre part été reconnu coupable d’entrave à la justice risque de huit à 16 ans de prison, la peine devant être prononcée en janvier. L’ex-président, qui peut faire appel devant la Cour suprême, n’a désormais plus le droit de quitter Israël et a été contraint de remettre son passeport aux autorités."Il continuera à plaider son innocence devant toutes les instances possibles", a déclaré son avocat Avigdor Feldman après l’énoncé du verdict.
Après des mois d’enquête, les avocats de M. Katzav avaient réussi à conclure un accord de compromis entériné par la Cour suprême, aux termes duquel il ne serait poursuivi que pour "harcèlement sexuel", "actes indécents" et "subornation de témoin", les accusations de viol ayant été abandonnées.
Premier homme politique de droite à accéder aux fonctions surtout protocolaires de chef de l’Etat, ce père de cinq enfants et juif pratiquant avait démissionné de ses fonctions de président après avoir été suspendu dès janvier 2007 à sa demande.