Interrogé sur France Info, il réaffirmé la position de la France sur le conflit, à savoir soutenir des initiatives humanitaires et diplomatiques pour faire en sorte que "ces minorités qui vivent en Irak puissent continuer à y vivre".
"Si nous organisions le départ de toutes les minorités, ce serait une manière de dire que l’Etat islamique en Irak et au Levant est chez lui", a-t-il dit.
"Bien entendu, nous sommes aussi soucieux de faire en sorte que ceux qui sont persécutés puissent trouver l’asile en France (…) Il y a plusieurs centaines de demandes aujourd’hui", a ajouté le ministre, qui a évoqué plus spécifiquement l’accueil "des familles qui ont des liens avec la France."
Bernard Cazeneuve a par ailleurs estimé que, sur les quelque 900 Français impliqués dans des filières djihadistes, "il y en vraisemblablement en Irak".