Il existe une volonté commune des pays maghrébins de dynamiser les institutions de l’UMA (El Otmani)

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani a affirmé que les pays maghrébins sont animés d’une volonté commune d’activer les institutions de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

M. El Otmani, qui était l’invité du journal de la chaîne "Al-Jazeera" de vendredi soir, a indiqué que cette volonté est perceptible à travers la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays magrébins, tenue dernièrement à Rabat, les différentes rencontres au niveau ministériel et les préparatifs en cours pour la tenue du Sommet maghrébin à Tunis.

Les cinq pays composant l’UMA partagent la volonté d’activer plusieurs institutions, a-t-il insisté, citant à ce propos la convergence sur la dynamisation de la banque maghrébine, la préparation d’un document sur la réforme de l’ensemble du dispositif maghrébin et l’amendement de la charte maghrébine, dont certaines clauses sont devenues obsolètes.

M. El Otmani a également souligné la nécessité de conférer davantage d’efficacité et de prérogatives aux institutions maghrébines et d’instituer un conseil des chefs de gouvernement capable de prendre des décisions dévolues jusqu’à présent au Sommet maghrébin. Il a aussi plaidé pour l’octroi de plus de compétences au conseil des ministres des Affaires étrangères, dans le cadre des orientations du Sommet maghrébin et pour le développement du conseil de la Choura, soulignant qu’un document a été élaboré dans ce sens et soumis pour avis aux différents pays membres.

Par ailleurs, M. El Otmani a affirmé l’engagement du Maroc à continuer à coopérer avec la Minurso, réitérant le soutien du Royaume au processus de négociations sur le Sahara marocain, sous l’égide de l’ONU, avec comme objectif de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable.

Il a souligné que "le Conseil de sécurité a complètement abandonné l’option de référendum en tant que mécanisme pour trouver une solution à la question du Sahara marocain, vu les difficultés insurmontables pour déterminer les personnes habilitées à voter et les multiples recours qui ont marqué l’opération d’identification".

Il a indiqué que le Maroc refuse de céder devant la pression de parties qui lui sont hostiles, cherchant à élargir les prérogatives de la Minurso, car cela porterait atteinte à la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

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