« Il aurait fallu armer l’opposition syrienne avant », selon un prêtre

"Il aurait fallu armer l’opposition syrienne bien avant, aujourd’hui c’est trop tard", lâche le père Paolo Dall’Oglio. ce prêtre italien a vécu trente ans en Syrie avant d’en être expulsé il y a deux ans quand la guerre a commencé.

S’il est partisan de la non-violence, le religieux estime qu’aujourd’hui, il n’y a d’autre choix que de faire la guerre au régime "qui oppresse les Syriens".

"Les non violents doivent toujours continuer leur combat, mais il ne faut pas oublier que sur le terrain il y a une vraie guerre. Et il faut choisir son camp", ajoute-t-il au micro d’Europe 41 soir, vendredi.

"Notre devoir, aujourd’hui, est de sauver ce qui peut encore l’être", estime-t-il. "La question de la guerre juste est une question qui traverse toute l’histoire de l’Eglise et de l’Europe, mais on sait que dans certains cas, l’usage de la force peut être un droit mais surtout un devoir. Et là, dans le cas de la détresse du peuple syrien, c’est un devoir", souligne le religieux, dont la position n’est pas celle du Vatican. Le père Paolo Dall’Oglio évoque également les nombreux témoignages d’actes de tortures perpétrés dans les prison syriennes, où les conditions "sont horribles".

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