Interrogé sur la campagne qu’il va mener d’ici le second tour, François Hollande détaille une stratégie en trois points: "D’abord il faut mobiliser les électeurs qui ne sont pas venus voter", dit-il. "Deuxièmement, il faut parler à tous les républicains sincères qui ont à coeur l’intérêt de la France", ajoute-t-il. Et "enfin, il y a l’électorat de Le Pen, dont une part vient de la gauche et devrait se retrouver du côté du progrès, de l’égalité, du changement, de l’effort partagé, de la justice, parce qu’il est contre les privilèges, contre la mondialisation financière, contre une Europe défaillante".
"A moi de les convaincre que c’est la gauche qui les défend", conclut-il.
"C’est ma responsabilité de m’adresser tout de suite à ces électeurs qui n’adhèrent pas forcément aux idées du FN, l’obsession de l’immigration en particulier, mais qui expriment, avant tout, une colère sociale", souligne le candidat socialiste.