"Je pense qu’il y a des paroles qui n’auraient pas dû être prononcées, il y a eu des mots qui ont froissé", a affirmé François Hollande, visant nommément le Premier ministre François Fillon et le président sortant Nicolas Sarkozy.
"Il peut y avoir des problèmes sanitaires dans les abattoirs, est-ce pour autant nécessaire d’aller mettre en cause des pratiques religieuses ?" a-t-il demandé. "Qu’on mette en règle nos abattoirs, qu’on ait une garantie de provenance des viandes abattues, ça c’est tout à fait nécessaire, mais en même temps il n’y a pas lieu, comme l’a hélas dit le Premier ministre et comme l’a confirmé le candidat sortant, de montrer du doigt telle ou telle religion" en parlant "de pratiques ancestrales", a-t-il dit. Il a rappelé que s’il était élu, il "inscrirait dans la Constitution les deux articles principaux de la loi de 1905" sur la séparation des églises et de l’État.