Le gouvernement a décrété samedi l’état d’alerte pour 15 jours.
"En fonction de l’évolution des circonstances, le gouvernement prendra la décision opportune concernant la prorogation de cette mesure", a déclaré le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à son arrivée au Parlement pour participer à une cérémonie officielle commémorant la Journée de la Constitution.
Avant de prendre une décision, le gouvernement tiendra compte de l’avis de l’ensemble des groupes politiques, a ajouté Zapatero.
Après la proclamation de "l’état d’alerte", les aiguilleurs du ciel obéissent désormais aux ordres des militaires chargés de gérer le contrô le de l’espace aérien du pays.
En dépit de la réouverture de l’espace aérien espagnol et de la décision des contrôleurs de reprendre le travail samedi fin après-midi, le vice-président du gouvernement espagnol, Alfredo Pérez Rubalcaba, n’avait pas écarté la possibilité de prolonger la durée de la gestion du contrôle aérien espagnol par l’armée.
Les différents secteurs liés au tourisme, notamment l’hôtellerie, la restauration et le transport, ont enregistré des pertes estimées à plus de 250 millions d’euros à cause de cette grève, avait indiqué le président de l’Association des agences de voyage en Espagne (Aedave), José Manuel Macineiras.
MAP