Gallay-Terrorisme: les autorités marocaines n’auraient pas apprécié l’implication personnelle de Macron (presse)

Selon le magazine "Jeune Afrique", "Les au­to­ri­tés Marocaines n’ont tou­jours pas di­géré l’au­dience qu’Em­ma­nuel Ma­cron a ac­cor­dée le 11 août à la mère de l’in­gé­nieur fran­çais Tho­mas Gal­lay, dé­tenu de­puis fé­vrier 2016 à la pri­son de Salé – et par­ti­cu­liè­re­ment l’en­ga­ge­ment qu’au­rait pris le pré­sident fran­çais de s’oc­cu­per "per­son­nel­le­ment" de ce dos­sier."

"Nous en avons ras le bol", confie à l’hebdomadaire français une source marocaine, avant d’ajouter "D’un côté les au­to­ri­tés fran­çaises ne cessent de sa­luer les avan­cées du Maroc et son rôle clé dans la lutte contre le ter­ro­risme et, de l’autre, des coups bas main­tiennent le royaume sous pres­sion per­ma­nente"

Condamné en appel à quatre ans de dé­ten­tion pour avoir fourni une aide lo­gis­tique à Maa­lai­nine Les­sir, l’émir d’une cel­lule ji­ha­diste, Gal­lay (qui bé­né­fi­cie en France du sou­tien de per­son­na­li­tés comme Chris­tiane Tau­bira) ne pou­vait donc pas, dans ce contexte, fi­gu­rer au nombre des 428 dé­te­nus gra­ciés le 20 août par le roi Mo­ham­med VI, rappelle l’hebdomadaire.

"Jeune Afrique" va plus et écrit que cette affaire pourrait présager une nouvelle crise entre Rabat et Paris comme celle de 2014.

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