Gabon : série de nominations à la présidence au premier Conseil des ministres

Le premier Conseil des ministres sous l’ère du nouveau gouvernement gabonais, tenu jeudi à Libreville, a été marqué par une série de nominations à la présidence de la république.

Les nominations ont concerné notamment la coordination générale des affaires de la présidence et les postes de conseillers politique et de communication, porte-parole de la présidence.

Ainsi, Noureddin Bongo Valentin, fils ainé du président Ali Bongo Ondimba, a été chargé de la coordination générale des affaires présidentielles, tandis que Ernest Mpouho Epigat et Jessye Ella Ekogha ont été nommés respectivement conseillers politique et de communication, porte-parole de la présidence, en remplacement de Ike Ngouoni Aila Oyouomi qui cumulait les deux fonctions.

L’ancien conseiller politique et porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a été placé, aux côtés de plusieurs directeurs généraux des plus grands établissements publics et parapublics gabonais, sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, pour soupçon de malversations financières et détournements de fonds.

Le Président gabonais a nommé, lundi, un nouveau gouvernement de 31 membres. Il s’agit du 5è réaménagement ou remaniement du gouvernement du Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé, depuis sa nomination en janvier dernier à l’issue des élections législatives d’octobre 2018. La nomination du nouveau gouvernement et les grands changements au sommet de la présidence et de l’administration publique interviennent suite à la vaste opération anticorruption baptisée, Scorpion, déclenchée à la suite d’une plainte de l’Agence judiciaire du Trésor sur fond de révélations d’un présumé détournement de 85 milliards de francs CFA (près de 130 millions d’euros) au sein de la société pétrolière nationale gabonaise Gabon Oil Compagny (GOC).

La plupart des personnalités interpellées ont été proche de l’ancien directeur du cabinet du président de la République gabonaise et ex-ministre de Suivi de la stratégie des investissements humains et des Objectifs de développement, Brice Laccruche Alihanga, lui-même, arrêté pour avoir été abondamment cité par les personnes actuellement en détention.

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