Funérailles privées samedi pour Whitney Houston dans sa ville natale

Funérailles privées samedi pour Whitney Houston dans sa ville natale
Le corps de Whitney Houston reposait mardi dans sa ville natale de Newark, dans le New Jersey (Est des Etats-Unis), où auront lieu samedi ses obsèques privées, "uniquement sur invitation", dans l’église baptiste où elle chantait enfant.

"Les funérailles auront lieu samedi à midi (17H00 GMT) à l’église baptiste New Hope" de Newark "uniquement sur invitation", a précisé à l’AFP une porte-parole des pompes funèbres Whigham Funeral Home.

"C’est la seule cérémonie prévue", a également ajouté cette porte-parole, alors que certaines informations avaient auparavant fait état d’une veillée funéraire ouverte au public, dans l’immense complexe omnisports Prudential Center de Newark, qui peut accueillir jusqu’à 20.000 personnes.

"Tout sera privé", a-t-elle insisté.

L’église baptiste New Hope est celle où Whitney Houston, marchant sur les traces de sa mère, chanteuse de gospel et de R&B, avait commencé à chanter en solo dans la chorale gospel à l’âge de 11 ans.

La dépouille de la chanteuse, décédée samedi à Los Angeles à l’âge de 48 ans pour des raisons encore inconnues, est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Newark, acheminée par avion privé depuis la Californie.

Malgré le froid, des dizaines de personnes s’étaient massées près du funérarium, pour rendre hommage à la pop star.

Le corbillard doré a été acheminé d’un aéroport voisin sous stricte surveillance policière. Le cercueil a été soigneusement protégé des regards, avec une petite tente blanche dressée pour l’occasion à l’entrée du funérarium, selon les images des télévisions américaines.

La mère de la chanteuse, Cissy Houston, se trouvait à l’intérieur de l’établissement funéraire, selon les télévisions.

Aucune information n’a filtré sur le lieu où Whitney Houston pourrait être enterrée.

Elle avait été retrouvée samedi "sous l’eau et apparemment inconsciente" dans la baignoire de sa chambre d’hô tel à Beverly Hills.

Les résultats des tests toxicologiques pratiqués ne seront pas connus avant des semaines.

Aucune explication officielle n’a encore été donnée au décès brutal de celle qui a dominé la scène musicale américaine de la pop et de la soul dans les années 80 et 90, vendant près de 170 millions de disques.

Mais les spéculations continuaient mardi sur les causes du décès de la diva, connue pour ses problèmes d’alcool et de drogue, et qui avait été vue les jours précédant sa mort titubant et échevelée.

Selon le site spécialisé TMZ, elle serait probablement morte après avoir absorbé des médicaments, dont l’anxiolytique Xanax, et de l’alcool.

Selon la chaîne CBS, citant des sources policières, elle pourrait avoir succombé à une crise cardiaque ou à une surdose de médicaments.

Aucune substance illégale n’a été retrouvée dans sa chambre d’hô tel, selon la chaîne.

L’Institut médico-légal a précisé mardi qu’il allait réclamer aux médecins de la chanteuse l’accès à ses dossier médicaux.

"Nous allons essayer d’obtenir les dossiers médicaux de Whitney Houston auprès de ses médecins", a écrit Ed Winter, porte-parole de l’Institut médico-légal de Los Angeles, dans un courrier électronique adressé à l’AFP.

Interrogé sur l’éventuelle participation à l’enquête de la police américaine anti-drogue (DEA), M. Winter a répondu: "Nous n’avons eu aucun contact avec la DEA et ne voyons aujourd’hui aucune raison de le faire".

Depuis son décès, à la veille des Grammy awards, les récompenses de la musique populaire américaine, les ventes des titres et albums de Whitney Houston se sont envolées.

Son tube "I Will Always Love You" se classait numéro un mardi des téléchargements sur iTunes, la boutique en ligne d’Apple, devant "Rolling in the deep", un tube d’Adele, la grande gagnante des Grammys.

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