Il explique qu’il n’est "pas un candidat comme les autres, même s'(il est) un candidat égal aux autres". "J’ai une mission particulière: permettre l’alternance et réussir le redressement de notre pays". Quand on lui fait remarquer qu’autour de lui "il y a un climat d’euphorie" et qu"’on se répartit déjà les postes", François Hollande fait valoir qu’"imaginer l’élection déjà gagnée serait une faute politique et même morale !".
"J’assume néanmoins d’être prêt pour présider la France ! Les membres de mon équipe aussi, les premiers textes sont déjà élaborés. Ce n’est pas une anticipation, c’est un devoir", poursuit-il, expliquant que "l’enjeu n’est pas simplement de sanctionner un sortant mais de réussir à relever notre pays dans un moment particulièrement difficile".