France : un mort et deux blessés dans une attaque au couteau à Villejuif

Un homme a poignardé vendredi plusieurs personnes dans un parc de Villejuif (Val-de-Marne), faisant au moins un mort et deux blessés, dont un grave, avant d’être tué par des policiers.

L’attaque a eu lieu vers 14H00 dans le parc des Hautes-Bruyères de cette commune située dans la proche banlieue sud de Paris.

Un homme a été tué, une autre personne se trouve dans un état grave et une troisième a été blessée légèrement, ont indiqué à l’AFP le parquet de Créteil et une source proche du dossier.

Selon le maire de Villejuif Franck Le Bohellec, l’homme tué est un Villejuifois de 56 ans. "Il se promenait avec sa femme lorsque l’agresseur s’est approché, il a voulu protéger sa femme et c’est lui qui a pris ce coup de couteau", a indiqué l’édile à l’AFP.

Selon une source proche du dossier, le blessé grave est un homme, et le blessé léger une femme.

L’assaillant a tenté de prendre la fuite avant d’être tué par les policiers dans la commune voisine de l’Haÿ-les-Roses, selon des sources concordantes.

Une photo prise sur place juste après l’attaque et transmise à l’AFP le montre étendu sur le dos à un carrefour, vêtu de ce qui semble être un habit de type djellaba noir.

Il avait "pris la fuite jusqu’au centre commercial du Carrefour de L’Haÿ-les-Roses, où il avait visiblement l’intention de poursuivre ses agressions", a déclaré le maire de l’Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, sur BFMTV.

"Heureusement, la police a été rapidement alertée et a pu rapidement se rendre sur place et le neutraliser en l’abattant", a-t-il ajouté.

Nuñez sur place

Aucune information n’était donnée dans l’immédiat sur les motifs de cette attaque. Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez, le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard et le préfet de police de Paris Didier Lallement se sont rapidement rendus sur place.

Cette attaque intervient alors que la France vit sous une constante menace terroriste depuis la vague d’attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015.

En 2019, la justice antiterroriste s’est saisie de trois attaques: l’agression au couteau en mars de deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe par un détenu radicalisé, l’attentat au colis piégé qui a blessé 14 personnes en mai devant une boulangerie de Lyon, et la tuerie perpétrée début octobre à la préfecture de police de Paris.

Sur cette dernière attaque, l’enquête n’a pas encore pu déterminer officiellement les motivations de Mickaël Harpon, l’agent soupçonné de radicalisation qui a tué au couteau quatre de ses collègues avant d’être abattu.

En plus de quatre ans, la vague d’attentats en France a fait 255 morts, si on inclut ceux de la préfecture de police. Au total, 60 attentats ont été déjoués depuis 2013, dont le dernier fin septembre 2019, selon le ministère de l’Intérieur.

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