France: le ministre Ferrand démissionne, va briguer la présidence du groupe des députés LREM

Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, a choisi de démissionner afin de briguer la présidence du groupe La République en Marche (LREM) à l’Assemblée nationale, a-t-on appris lundi dans l’entourage du chef de l’Etat.

"Il a été reçu par le président très longuement cet après-midi, le chef de l’Etat a reconnu les grandes qualités de Richard Ferrand, notamment sa connaissance du travail parlementaire, et il lui a conseillé de briguer la président du groupe, ce qu’il a accepté", a-t-on précisé.

A la question de savoir si Richard Ferrand avait, par conséquent démissionné, l’entourage a répondu par l’affirmative, tout en démentant tout lien avec l’"affaire Ferrand".

"Ça n’aurait aucun sens de le faire maintenant alors qu’il vient d’être largement élu", a-t-on indiqué. (Marine Pennetier et Michel Rose.

Le Premier ministre français Edouard Philippe devrait présenter "dans les heures qui viennent" la démission de son gouvernement avant de procéder à un "remaniement technique" de faible ampleur, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner au lendemain de la très large victoire du parti présidentiel au second tour des élections législatives.

Attendue, cette démission devrait intervenir "entre aujourd’hui et demain", a de son côté indiqué l’entourage d’Emmanuel Macron, sans donner de précisions sur la date exacte pour le remaniement.

Interrogé sur les résultats des législatives lors de sa visite au salon aéronautique du Bourget (Seine-Saint-Denis), le chef de l’Etat, qui depuis son arrivée à l’Elysée limite ses prises de parole, s’est refusé à tout commentaire.

La République en marche (LREM), le parti du président Emmanuel Macron et son allié centriste du Modem, ont remporté dimanche les trois quarts des sièges de députés à l’Assemblée nationale, loin devant l’opposition de droite des Républicains et de l’UDI. Et les six membres du gouvernement qui jouaient leur place ont été élus ou réélus, dont Christophe Castaner.

Malgré la très confortable majorité dont il dispose – 350 députés sur 577 avec le Modem – le gouvernement a intérêt à élargir sa majorité, a indiqué son porte-parole.

"Il y aura aussi le groupe socialiste et des élus socialistes qui ont toute leur place dans notre majorité. Notre majorité, elle doit s’appuyer sur ces progressistes qui croient dans l’Europe, qui veulent agir pour une Europe plus juste, plus sociale, plus forte, et qui doivent nous rejoindre. Qu’ils soient dans la majorité à l’Assemblée nationale, que demain ils puissent aspirer à siéger au gouvernement, tout cela est légitime et logique."

Les nouveaux députés seront tenus à la discipline de vote, comme l’a demandé le président, a rappelé Christophe Castaner. Un phénomène de dissidence, comme celui dit des frondeurs qui ont voté contre certaines lois sous le précédent gouvernement socialiste, ne serait pas toléré, a-t-il suggéré.

"Qu’ils n’oublient pas d’où ils viennent comme acteurs de la société civile (…) et qu’ils n’oublient pas non plus que s’ils sont élus, c’est parce qu’il y a une dynamique, celle d’Emmanuel Macron, sa victoire présidentielle a fait notre victoire législative", a déclaré Christophe Castaner.

"Certains dans la mandature précédente ont pensé que les aventures individuelles – je pense aux frondeurs – étaient la meilleure façon de préparer leur réélection. Les faits ont montré que ça n’était pas le cas" a-t-il ajouté.

"Un député en marche c’est quelqu’un qui s’est engagé sur le projet présidentiel porté par Emmanuel Macron et qui a été élu par Emmanuel Macron. Ça implique de la fidélité. La fidélité en politique (…) c’est peut-être aussi ça le renouvellement politique." (Danielle Rouquié, avec Jean-Baptiste Vey,

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite