Les députés ont voté par 48 voix pour et 2 contre ce plan qui vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir en France
Déposé par le gouvernement dans le cadre de l’examen de la deuxième partie du projet de budget 2022, il devient ainsi « l’amendement le plus cher de la Ve République », selon les médias de l’hexagone.
Cet amendement prévoit 34 milliards d’euros en autorisations d’engagement avec une première tranche de 3,5 milliards d’euros de crédits mise en oeuvre dès 2022, ajoutent les médias.
Le plan d’investissement « France 2030 » entend répondre aux défis notamment de la transition écologique et de la sécurité énergétique et faire émerger des champions technologiques de demain à même de rivaliser avec les grandes puissances mondiales du domaine et d’assurer les transitions des secteurs français d’excellence, selon le gouvernement.
Il prévoit investir notamment un milliard d’euros dans l’énergie nucléaire d’ici à 2030 pour développer des « technologies de ruptures », notamment des « petits réacteurs nucléaires » et 7,5 milliards d’euros dans le secteur de la santé afin d’ »avoir au moins 20 bio-médicaments, avait indiqué Emmanuel Macron lors de la présentation de ce plan.
Il permettra aussi à la France, selon le président de la République, de baisser de 35% ses émissions à effet de serre à l’horizon 2030, « produire près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides à horizon 2030 » et d’investir dans les “avions bas-carbone”.
Ce plan permettra également la création de « 45 milliards d’euros de richesse supplémentaire » d’ici à 2030, avait indiqué de son côté le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
Articulé autour de dix objectifs, le plan « créera également des dizaines de milliers d’emplois » dans des secteurs stratégiques, d’après Bruno Le Maire.